Alice Miller ne parle pas de théorie mais des FAITS
Friday 28 December 2007
Je me rend compte en discutant sur des forums sur internet que de nombreuses personnes ne comprennent pas que vous parlez des faits et non de ce que vous pensez, notemment sur les psys qui sont en majorité incompétant puisque n’ayant aucune idée de l’origine des maladies psychologiques de l’adulte (les souffrances de l’enfant), et encore moins les psychanalystes, je n’arrive jamais à leur faire comprendre la différence entre parler des faits, de la vérité et simplement de ce que l’on pense, comme si l’on ne pouvait connaitre la vérité ou que celle ci est différente suivant les gens.
Le problème c’est que comme vous dites la vérité, quoi que l’on explique aux personnes sur ces forums elles répondent que l’on prend vos idées sans les critiquer, comme dans une secte et un gourou, elles ne comprennent pas que vous donnez les clés pour comprendre pas soi même, comme quand on fait un exercice de math et que l’on voit bien que l’on a compris par soi même comment ça marchait, même si d’autres l’on déja fait.
Je crois qu’il serait peut être important que vous expliquiez en détail dans un article en quoi beaucoup de thérapeutes sont incompétants.
Voilà ce qu’on m’a répondu quand j’ai dis que les psys en général ressemblaient sérieusement à une secte :
“Je connais Alice Miller pour avoir lu quelques uns de ses ouvrages et parcouru son site assez souvent.
Je ne suis pas sûre que la plupart des psys (ça me paraît présomptueux de chercher à quantifier sur la base de ce que l’on a vu pour son cas à soi) soit incapable d’empathie, renie leurs émotions et sentiments et assène à leurs patients des sermons sur le pardon, l’oubli ou autre.
Ensuite, il y a de francs incapables voire de dangereux pervers dans cette profession, ce qui est d’autant plus dommageable que ces gens sont censés aider d’autres personnes en grande souffrance, et par là vulnérables…
Un certain nombre de psys ont fait un travail sur eux-mêmes (ce n’est pas un passage obligé par le biais des formations universitaires, telles que psychiatre ou psychologue) et peuvent entendre la détresse de leurs
patients, j’en suis convaincue. Ensuite, il ne faut pas non plus attendre d’eux des yeux absolument larmoyants, et autres, que l’on pourra trouver chez son voisin, et qui ne nous aide pas forcément, voire pas du tout.
Ça sonne bizarre que tu déclares ainsi “je sais bien que la plupart des gens, y compris les psys eux-mêmes, ne savent pas la vérité sur les psys ” comme si tu la connaissais : une secte. Et quelle serait la vérité de cette secte, qu’est-ce qui la ferait tenir ?
Sinon, je ne me souviens plus de mots d’Alice Miller à l’encontre de la psychanalyse, mais je ne suis pas là non plus à prendre la parole d’Alice Miller pour parole d’Évangile. Autant je trouve qu’elle dit des choses intéressantes, autant je me permets aussi de garder mon esprit critique et il faut se sentir libre de se positionner comme on l’entend face aux choses, non en suivant une autre sorte de « gourou », pour reprendre l’image de la secte.
Idem pour d’autres genres de rétractions.”
On m’explique que je confonds avec mon histoire et qu’en fait je fais ce que je dénonce des choses qu’en fait je fais moi (“Autant je trouve qu’elle dit des choses intéressantes, autant je me permets aussi de garder mon esprit critique et il faut se sentir libre de se positionner comme on l’entend face aux choses, non en suivant une autre sorte de «gourou »,”)
Je vous le dis parce que cette réponse est caractéristique de ce que l’on me répond en général sur ce sujet.
AM: Les discours dont vous nous faites part sont il est vrai grotesques et font penser au conte d’Andersen “Les habits neufs de l’empereur” quand vos interlocuteurs disent: “Alice Miller a ses théories, nous en avons d’autres” et que vous répondez: “Elle n’a pas de théorie, elle parle des faits. Elle dit que les enfants dressés à l’obéissance au début de leur vie ne peuvent pas, devenus adulte, discerner la cruauté de la fessée et qu’ils continuent de se culpabiliser de ce que les autres ont fait”.
Ce sont les séquelles de la maltraitance qu’on PEUT surmonter dans une thérapie à condition que le thérapeute ne nie pas la réalité dont Alice Miller parle.
On a pas effectivement besoin de théorie si on ose voir la réalité de notre enfance.
L’enfant dans le conte d’Andersen est libre de s’exprimer spontanément en criant: “Mais voyons, il n’a rien sur lui !!”, mais tous les adultes n’osent pas croire ce qu’ils voient, ils se forcent de croire ce qu’on leur a dit puisqu’ils ont été programmés à l’obéissance.
D’habitude on nie la vérité éclatante et c’est pourquoi on crée de plus en plus de théories absurdes.
Tout ça pour ne pas souffrir de sa propre enfance !!!