Ne plus se leurrer
Monday 27 July 2009
Merci à cette dame pour ce courrier et merci, Brigitte, pour cette réponse claire, qui confirme ce que je ressentais : j’étais tellement en colère en commençant à lire ce livre (il y a déjà quelques années) que je n’avais pas pu continuer au-delà de quelques pages, et aussi très déçue après avoir espéré trouver des thérapeutes vraiment du côté de l’enfant sur la liste d’I Filliozat ; mais le titre du livre me mettait un doute et je l’avais acheté pour voir si mes doutes étaient justifiés. Cependant je m’aperçois en vous lisant que j’avais besoin que ce soit clairement dit par une personne de confiance. Cela me permet de percevoir encore mieux les messages de mon corps, de prendre encore plus au sérieux cette colère et de mesurer encore un peu plus l’étendue ma solitude d’enfant avec des parents plutôt mieux que la moyenne, une mère ayant des attentions comparables à celles de thérapeutes comme I. Filliozat, mais très loin de la profonde souffrance d’un enfant qui ne peut pas être lui-même. Je continue d’aller toujours mieux, de me sentir toujours un peu plus libre en ayant renoncé à être suivie par un thérapeute. Il y a plein de façons de retrouver son authenticité et la véritable histoire de son enfance, plein qu’on n’a pas encore vues, réalisées, pas seulement de suivre une thérapie comme il en existe actuellement. Ce site y contribue, en ce qui me concerne, je vous assure. Merci encore.
Réponse de Brigitte :
Vous avez raison, parfois il vaut mieux prendre d’autres supports pour chercher sa vérité et se libérer de ses parents toxiques que de confier son histoire à un thérapeute qui vous enfonce encore plus dans la confusion et le mensonge. Ce que vous ressentiez à la lecture de ce livre, vous confirme bien que l’on ne peut plus vous leurrer même si on vous abreuve de sucre d’orge et de miel. Bonne continuation à vous. BO