La production des limites mentales chez l’adulte

La production des limites mentales chez l’adulte
Monday 30 April 2007

Bonsoir

Je tiens encore une fois à m’inscrire en faux devant vos assertions aussi politiquement correctes qu’intenables.
Je n’ai pas été élevé par des coups, bien qu’en ayant reçu parfois d’injustifiés, mais au contraire avec amour et compréhension (j’ai même reçu un cadeau devant mon désarroi après une énorme bétise, un jeu d’échecs…).
Les enfants, comme tous les petits, doivent comprendre les limites de leur vouloir.
Il en va de même pour la prison et/ou la force policière, sans menace ou crainte, il n’y a pas d’ordre possible.
On ne peut en effet comprendre qu’il y a une limite sans se casser le nez sur un mur.
Cette limite doit être posée une fois pour toute, et la suppression de la menace physique ne mène qu’à induire l’apprenant en erreur.
Je ne suis pas, et loin s’en faut, partisan de la généralisation de la punition corporelle, mais il me paraît obligatoire de montrer à un enfant qu’il ne peut pas tout faire, ne serait-ce qu’une fois.
Enfin, il me semble que votre position est extrême (bien qu’il faille, Ô combien !, lutter contre la maltraitance) et ne répond à aucune exigence autre que philosophique.
J’élève trois enfants, dont deux qui n’ont appris les limites que tard, et je constate tous les jours les dégats d’une bien-pensance qui ne fait que défendre des postures, plutôt que l’avenir de la société.
Ces enfants sont aimants, gentils, et intelligents, et ils ont une fessée lorsqu’ils dépassent les limites.
Cela n’empêche pas, bien au contraire, les relations câlines.

Bien à vous. MY

AM: Essayez de LIRE et COMPRENDRE les lignes suivantes: “Peut-être que l’idiotie la plus dangereuse pour l’humanité, c’est l’incapacité de l’adulte élevé par les fessées à s’imaginer qu’une fessée est pour un bébé ou un petit enfant, une agression si effrayante, de la même manière que pour nous adulte, une attaque inattendue d’un monstre SIX FOIS PLUS GRAND QUE NOUS”.