Rester dans l’impuissance
Friday 16 June 2006
Chère Madame Miller,
Je vous sollicite pour juste me donner un tuyau: en analyse depuis 2 ans je n’arrive pas à surmonter une profonde solitude (celle de l’enfant battue) qui survient par moment et à laquelle je n’arrive pas à faire face. J’aurais alors besoin d’une main tendue, d’un mot gentil mais où chercher à mon âge (56 ans), existe-il un autre moyen ?
D’avance, je vous remercie infiniment de votre réponse.
Avec mes meilleurs messages.
Anne
Réponse de Brigitte.
Il n’y a pas d’âge pour consoler la petite fille battue que vous avez été, c’est la meilleure personne qui puisse vous guider quand vous êtes perdue, elle ne vous trahira jamais et vous restera fidèle parce qu’elle connaît toute votre vérité.
A chaque fois que vous vous sentez dans cette impuissance d’enfant battue vous pouvez la rencontrer pour la rassurer et évaluer également les risques que vous encourriez si vous réagissiez dans des situations difficiles.
Peut être que votre analyse ne vous permet pas de voir la réalité de vos parents et vous empêche aussi de sentir la rage contre eux, ce qui vous maintient enfermée dans cette impuissance face à vos situations de vie.
Je vous propose de lire l’article sur le site d’Alice Miller qui a pour titre « L’indignation, une ouverture pour la thérapie ».
Bonne continuation.
BO