Tout simplement, BRAVO
Monday 22 June 2009
Chère Alice,
Chère Brigitte,
Tout d’abord, MERCI d’exister avec cette flamme si vive de contribuer à faire lumière sur la vérité des faits vécus par des millions d’êtres humains et leurs dangereuses conséquences depuis des temps immémoriaux. Je suis heureuse de dire merci à des femmes si rares dans ce monde conditionné par le refoulement ou le mensonge-hypocrisie prédomine dans la plupart des relations et de savoir que des êtres comme vous existent et n’ont de cesse de remettre en question toute cette affreuse éducation castratrice en place et qui perdure depuis des millénaires me met le cœur joie.
J’ai la quarantaine, seule depuis toute ma vie (et avant même d’avoir vu le jour) et n’ayant ressenti le besoin compulsif d’avoir d’enfant (vu l’existence sordide qu’a été la mienne), je suis la seconde fille d’une flopé de 6 malheureux enfants (tous conçus sous l’affreux régime de la domination masculine et le viol de ce pseudo « père », qui nous a été donné de supporter, sur une mère totalement endoctrinée et identifiée à 100% au schéma d’abandon, de culpabilité, de superstition martyrisée de part sa sordide propre enfance également et surtout assoiffée de vengeance pour ne pas se sentir seule à en payer les conséquences; tout ça équivaut à la même sordide violence de la domination de l’homme sur la femme et de la femme sur ses propres enfants et, parfois même au delà même, sur d’autres êtres faibles.
Mes parents sont arrivés du Maroc en banlieue parisienne en 1967 avec moi et le premier de mes frères. En effet, en 1964, l’aînée de nous est née au Maroc lorsque ma mère avait 14 ans et demi. Née rachitique (1kg900) prématurée, asthmatique et couverte d’eczémas, ma mère la rejeté par dégoût et totale inconscience (de part le refoulement de sa propre histoire d’enfance et son si jeune âge) et la confiée à sa propre mère « sage-femme » . Sa mère, veuve très tôt puisque son mari – militaire de carrière – est mort sur le front du dictateur Franco lorsque « ma mère » avait à peine 8 ans, orpheline avec une sœur aînée de 10 ans d’écart avec elle et 4 autres frères dont 2 se sont suicidés (l’un en se jetant dans un ravin en voiture et laissant une femme et 3 enfants en bas âges – et dont l’autre devenu fou et dans un hôpital psychiatrique en train de mourir ou peut-être même déjà mort actuellement-, un autre qui a absorbé des détergents et dont la femme s’est suicidé à son tour 8 mois après avoir agonisé dans la solitude et la détresse d’une lignée que je n’ai aucun mal à entrevoir d’ici… le dernier frère de notre mère était son propre jumeau mort avant 6 mois d’existence.
Cette grand-mère maternelle est donc morte d’une crise cardiaque à l’âge de 47 ans ! (nous a-t-on dit). Je dis çà parce que ma mère a construit sa vie entièrement sur le refoulement et le meurtrier mensonge qui a guidé aveuglément sa pseudo vie minable et dont les conséquences ont pratiquement anéantis chacun des enfants qu’elle a eu.
Cette grand-mère a alors élevé ma sœur aînée dans le fin fond du Maroc jusqu’à ses 6 ans et demi ou elle nous a rejointe en France à la mort de cette grand-mère qui fut une mère de substitution pour elle. 6 enfants dont 4 garçons arriveront après moi, se suivant en âge de une ou deux années, excepté le dernier né alors 9 ans après le présumé dernier, ce petit dernier que j’ai élevé (durant 6 années sans relâche) à la place de ma mère qui faisait beaucoup de longs séjours répétitifs à l’hôpital pour avoir plongée dans le coma une 1ère fois lorsque j’avais à peine 3 ans (d’une tumeur au cerveau alors enceinte du second garçon qui deviendra son enfant préféré); coma qu’elle reitèrera une nouvelle fois dans sa vie et à nouveau lors d’une grossesse de 8 mois de notre dernier petit frère et les conséquences inéluctables à cette maladie, médicaments neuroleptiques puissants, épilepsie fréquente, crises monstrueuses de schizophrénie avancée etc. bagarres quasi permanentes avec son mari, notre affreux orgueilleux, haineux « père » qui sera alcoolique toute sa vie durant avant de mourir d’un cancer de l’estomac et de 3 double-pontages, diabète et autre toxicomanie à l’aide de 2 paquets de gauloise sans filtre par jour durant 37 années, agrémentée d’une fonction professionnelle en tant qu’auxiliaire de synthèse dans un laboratoire de produits chimiques dont il a respiré les effluves durant 37 ans de sa vie et surtout, tout çà conduit, orchestré par le refoulement de ses émotions d’anciens enfants battu, humilié, baffoué par sa monstrueuse mère et la perte de son père très jeune. Etant l’ainé, il a eu à sa charge matérielle toute la fratrie de sa mère veuve, cette malheureuse et vengeresse de pseudo-femme, ce qui lui conféra un pouvoir de domination certain dont il jouira jusqu’à la fin de ses jours.
Oui, j’ai été une enfant très discrète, voire silencieuse et très obéissante, le regard aiguisé par l’observation de tout l’environnement pollué par la violence sous tous ses aspects qui m’alertait de tous les dangers que j’encourais dans cette maffia familiale démente. A 3 ans (le début du viol de l’ami de mes « parents » commençait pour moi, et perdurera 3 ans et demi, au même moment ou ma mère m’avait installé un tabouret pour m’ordonner d’apprendre à faire la vaisselle et autre nettoyage de sol, lavage de tout le linge de toute la fratrie (car j’étais une enfant très douée et très mature…). C’est simple, tellement obéissante et douée d’une facilité d’apprendre en étant utile, je savais déjà cuisiner à l’âge de 6 / 7 ans, l’âge ou ma sœur avait dénoncée par son témoignage les scènes de viol sur la petite fille que j’étais alors et dont elle avait assistée en recevant un énorme choc psychologique . Je me souviens que lorsque ma sœur avait dénoncé les faits du viol que je subissais, elle en tremblait de tout son corps. Je vous passe les détails sordides mais je peux dire clairement que je m’occupais alors de ma mère qui me demandais souvent de lui masser le corps et surtout le dos excepté sa partie intime. Elle me chargeait de presque tout, même du linge que nous l’avions dans la baignoire à défaut de ne pas avoir de lave linge à l’époque. Constamment sous sa menace verbale et autant physique (elle me rouait de coups lorsque j’aspirais à rester sans rien faire car épuisée de brasser telle une esclave tout ce travail de titan. Je me tenais toujours, telle une statue, retenant mon souffle à chaque mot qu’elle prononçait ou autre regard menaçant qu’elle lançait sur moi en testant mon degré de peur tout en s’amusant du pouvoir qu’elle exerçait sur moi. Elle alternait entre regard meurtrier, sourire jouissif et insultes, humiliations en me poursuivant comme si elle voulait ma peau et alors finissait par me torturer physiquement en me rouant de coups par vengeance (au fond de moi, je le savais, cette femme était étrangère pour moi et je n’arrivais pas à me dire que c’étais ma vraie mère; cela me gênait profondemment) car voyez-vous, en allant à l’école et voyant les autres petits enfants légers en apparence et libre de s’exprimer, je leurs inventais des mensonges, disant que ma mère était une maman extraordinaire, la plus merveilleuse, car ma mère avait l’avantage d’être d’une beauté physique inouïe » et j’allais, souvent après ses mensonges de vanité innocente auprès de mes camarades que j’observais la plupart du temps et dont j’enviais la chance de n’être pas moi, me réfugier dans les toilettes (qui deviendront par la suite un endroit que j’imaginais « privé, protégé » qui puait certes, mais un endroit ou je pouvais pleurer toute seule en parlant aux mûrs que je croyais (que mon imagination inventait) qu’ils m’entendaient et ne me reprochaient rien eux car ils n’avaient ni la parole, ni des bras pour me torturer, donc ne me menaçaient pas de danger ! Bien que plus tard, ils représenteront une menace, illusoire certes, mais vraie pour l’enfant que j’étais, car mon père lancera une parole meurtrière après que je tenterais d’écrire de la main gauche pour m’amuser découvrant que je savais aussi bien le faire que de la main droite qu’il m’interdira d’utiliser me disant que même s’il n’était pas avec moi la journée à l’école, il pourrait par magie (don qui asseyait son pouvoir dominant) me voir en cachette quand même et me le faire la peau le soir en rentrant à la maison; car il me frapait aussi car je le regardais souvent et mon regard l’incommodait, le mettait mal à l’aise… car je le regardait droit dans les yeux même lorsqu’il me demandait de baisser les yeux pour m’écraser. Et bien, moi, je maintenais le regard droit et il me batait car c’était insupportable pour lui d’affronter ce que mon regard innocent lui renvoyait. J’ai été très tôt privé de manger car c’était pour mon père la punition suprême, qu’il me faisait subir quasi quotidiennement, que de me voir décharné en manque de l’essentiel, presque sans vie parfois. J’ai très tôt compris qu’il cherchait à m’exterminer de la vie car je devais certainement lui renvoyer un reflet sordide de lui-même dans le miroir que je lui tendais innocemment chaque fois que je ne baissais pas les yeux pour résister face à sa véhémence ou que je n’obéissais pas à ses injustices. Cet affreux père triomphait de son pouvoir de mettre toute la fratrie contre moi et il y parvenait avec brio en m’insultant de « celle par qui le malheur arrive » disait-il au minimum 2 ou 3 fois par jour. Cette privation de nourriture m’a conduite à l’anorexie presque toute ma vie, j’en ai des restes d’attitude encore à ce jour et j’ai appris à y faire face avec succès depuis quelques années. Tous ce que mes parents m’ont fait subir, je me le suis effectivement fait subir à l’âge adulte lorsque la vie ne me satisfaisais guère, c’est à dire très souvent après des évènements conflictuels avec autrui et mon isolement dans ma solitude. Je me suis isolé presque toute ma vie, fuyant les fausses relations et autres autorités insoutenables pour moi malgré que j’ai fait quelques rencontres décisives qui me confirmaient à quel point les êtres humains se contentent de si peu plutôt que de faire face à leur histoire passé. Tout mais pas la souffrance. Je composais parfois avec autrui mais cela ne durait guère car je voyais mon implication dans cet échange factice.
L’école (lorsque j’en étais pas privé par ma salope de mère) a été, malgré toute l’horreur du quotidien à la maison, d’une aide, d’un secours considérable en matière d’informations sur ce que vivaient les autres camarades. Je n’aimais pas l’ambiance qui respirait la dictature (moins pire qu’à la maison certes) de part l’attitude et les énergies menaçantes des maîtres et maîtresses, usant et abusant de leur statut de vengeurs professionnels quant aux humiliations physiques et verbales dont je n’étais pas la seule à en faire les frais. Ils se dégageaient d’eux une telle violence que je me sentais parfois confusément comme à la maison, dans l’angoisse et la peur des adultes effrayants mais tout de même légèrement moins pire !
Les adultes ont toujours représenté pour moi une menace certaine de sentence, voire de danger de mort quasi permanente et même lorsqu’ils se tenaient à distance physique de moi. J’ai toujours eu un détecteur de néfastes énergies en moi. J’ai saisi bien plus tard que cette peur des adultes (et la méfiance que j’en avais d’eux) était du entre autre au fait du viol de cet ami de mon père sur mon petit corps de petite fille calme et si empathique…) et surtout de la réaction-attitude de mes parents quant à cet évènement tragique pour moi, petite fille adorable, merveilleuse et si présente que j’étais. Il m’ont rejeté dès le départ et d’autant plus après le viol.
Mes incommensurables angoisses m’ont conduite à me rongeais les peaux du contour des doigts jusqu’au sang, n’épargnant aucun d’entre eux (il m’arrive de le faire encore à ce jour sans aller jusqu’au sang tout de même ou rarement, mais cette attitude surgit à chaque fin de journée lorsque j’observe l’attitude des personnes fausses et ignorantes dans les talk-show bourrés de mensonges et de bêtises à la TV quand je la regarde, ce qui devient de plus en plus rare, ou dans des films qui cautionnent tout le moule de mensonge ancestrale que l’éducation a produite dans notre hideuse société dominée pas la violence et l’hypocrisie.
Régulièrement, je me cachais pour pleurer à chaude larme et en faisant le moins de bruit possible pour ne pas me faire repérer par qui que ce soit, dans l’armoire de la chambre (que je partageais avec ma sœur malade que je soignais nuit et jour) en demandant au ciel de faire mourir pour me faire renaitre dans une famille gentille, puis je culpabilisais en me grondant (imitant mes parents) car ce n’était pas bien de penser ainsi; la sordide culpabilité inculqué par ses ordures qu’étaient mes parents. Puis soudain, la voix de ma salope de mère qui hurlait : « la laideur, ou es-tu? il y a des travaux à faire, tu crois t’en sortir comme çà? Tu rêves, tu n’auras pas une meilleure vie que moi, alors que moi je le mérite… Tu crois que je laisserai faire une chose pareille, jamais de la vie… etc… des horreurs en tous genres qui s’entremêlaient dans sa bouche pourrie par la jalousie et le mépris sur mon destin soit-disant plus chanceux que le sien propre. Mais cette garce ne m’a pas eu totalement car j’étais attentive à tout ce qu’elle disait et j’ai compris au fur et à mesure tout l’arrière plan de la torture qu’elle m’infligeait; même si je ne l’expliquait pas intellectuellement. Je ressentais fortement qu’elle était complètement anéantis par ses traumatismes qu’elle cachait, dissimulait dans d’innombrables mensonges compulsifs. C’est simple, jusqu’alors, je n’ai pas cessé de penser au suicide que je n’ai jamais tenté concrètement mais cette pensée me suit encore et c’est moins dure qu’avant mais c’est toujours présent. Je n’ai jamais demandé d’aide à un psy ou autre car je n’ai jamais eu confiance en qui que ce soit de part ma sordide vie passée.
Ma sœur, qui n’a pas été frappée par qui que ce soit mais maltraitée par l’abandon de nos parents puis de la mort de notre grand-mère (sa mère de substitution) et du dégoût de sa propre mère sur elle et autres humiliations; on peut en entrevoir la raison évidente . Elle avait son lot avec ses maladies déjà et peut-être a-t-elle reçu de l’amour de la part de cette grand-mère dont elle a toujours fait l’éloge de la sagesse, et surtout, elle a toujours insistée sur le fait qu’elle avait quartier libre avec elle car elle a toujours insisté sur le fait qu’elle était soignée et pouvait faire ainsi et à sa guise les 400 cabrioles qu’elles voulait (car nerveuse comme elle était, elle aimait s’épuiser à courir et escalader des murets avec une aisance certaine, quasi aérienne). Car elle me disait, tout au moins, que sa maman (la grand-mère), ne la contraignait pas, bien au contraire, elle se sentait libre de faire ce qu’elle sentait de faire.
Ma sœur nous a rapporté qu’elle pouvait rendre « chèvre » sa maman comme elle l’appelait d’ailleurs, si bien que la grand-mère la laissait être ce qu’elle était.
Ma sœur à un fils unique qu’elle a tenté d’avoir durant 9 ans car elle faisait fausse couche sur fausse couche auprès de son alcoolique despote de compagnon qu’elle a toujours jusqu’alors porté tel un fils et non en relation comme avec un ami !!! Son fils, « Enfant roi » qu’elle n’a visiblement pas frappée et qu’elle gâte au possible matériellement et affectivement (jusqu’à l’étouffer parfois depuis sa naissance) et ne vis qu’à travers lui !!! Au secours ! C’est son dieu vivant car elle est totalement soumise à son compagnon « loque humaine » et alcoolique dépendant aux médicaments aussi et autres drogues mirifiques, 20 pétards par jours minimum…), lui même ayant un schéma familial abominable avec une mère despote & dictateur inouïe! Je vous épargne les détails.
Quant à moi, intérieurement, j’ai l’impression d’avoir des millénaires d’existence humaine… (contrairement à mon apparence physique qui n’en paraît à peine » 25/30″) tant l’enfance que j’ai vécue a été l’Enfer (que dis-je, le mot est désuet!) lorsqu’on se rend réellement compte de toute l’horreur de la MAFIA familiale que j’ai subit avant même d’avoir mis le bout de l’orteil dans ce monde barbare, empli de personnages factices et oh combien dangereux pour les enfants aux 4 coins du monde de part ce que je nomme l’édu-castration. Je suis sur le point de terminer mon 1er ouvrage relatant ma courte vie depuis le ventre de ma mère jusqu’à présent; ce qui représente une incroyable douloureuse traversée dans le plus grand des déserts arctiques possibles et imaginable malgré que je peux en rire certaines fois et avec un rythme cardiaque presque dégagé de l’angoisse de la petite fille que je fus ; ce que fut ma vie dans cette maffia familiale.
En effet, et malgré que l’on a qu’une vie ici bas et heureusement, je n’aurais peut être pas assez de celle-ci entière pour relater la plupart des faits subits de la part de mes 2 pseudo parents tortionnaires, dictateurs ainsi que d’autres membres de cette MAFIA familiale qui paraît inéluctable puisque soudée dans la complicité de vengeance et autres inconsciences innommables… Ils s’énergisent mutuellement dans l’horreur de la destruction car aujourd’hui ils sont tous alcooliques et toxicomanes avec la cigarette et autres substances médicamenteuses et stupéfiantes… Ils vivent presque tous dans un 3 pièces alors qu’ils sont 8 en nombres!
A part mon petit frère que j’ai élevé durant les fameux 6 ans de d’apprentissage forcé par les circonstances de maladies mentales de ma pseudo mère (ce qui m’a permis de découvrir ce qu’est un enfant dans le concret bien que cet enfant n’est été que mon petit frère).
Je n’ai pas eu d’enfance car être mère de substitution et de force à 12 ans et demi c’est inouïe ! Sans oublier la mère de toute cette mafia qui me rejetait en totalité car les parents avaient bien fait leurs travail d’endoctrinement sur chaque membres de cette secte abominable. C’est simple, je n’ai jamais été nommée par mon prénom. Toute la famille m’appelait par des sobriquets comme : la maudite, celle par qui le malheur arrive, la guenon, la laide, la saleté, saloperie, la vicieuse, la vipère, la fille de pute, et j’en passe et des pires encore… J’étais la risée de tous, celle sur qui on essuie ses propres malaises et refoulements, sa haine… Même un de frère a tenté d’abuser de moi à l’âge de 9 ans! Et un autre, le plus brutal de la famille ma frappé à maintes reprises car je refusais de me laisser faire par lui lorsqu’il tentait de me rouler dans la farine ou m’extorquer des objets de ci de là! J’étais la bonniche pour tous, l’infirmière, la nurse, la kinésithérapeute, la masseuse, la coiffeuse……………….. TOUT ce que chacun désirait, je l’exauçait car le reste du temps, je récoltais des insultes et des coups par presque tous sauf ma sœur et mon petit frère dont j’avais la charge.
Oui, le drame premier, fut que je n’étais alors qu’en gestation dans le ventre de ma vengeresse de mère quand cette horrible, cruelle, empoisonnée de mère (qui ne mérite en fait même pas le nom de mère), à 6 mois de grossesse (d’après les dires de sa sœur « ma tante qui m’a aussi beaucoup battu et elle aussi sous influences médicamenteuses et de plus alcoolique) lorsque sa belle mère et ma mère se sont cabossées la gueule et le corps. Elles se sont entretuées telles des chiennes enragées. Sa belle mère lui donnant de violents coups de poings et de pieds dans son ventre… ou a du se tenir le petit bébé pas fini que j’étais à ce moment là, tant bien que mal et le cerveau non constitué évidemment mais le corps en alerte certes car mon corps recevait les coups sans appel !!! C’est la soeur de notre mère qui nous a révélé ce fait et ma mère l’a confirmé ensuite en ne se gardant pas d’y ajouter mille mensonges autour pour tenter de m’embrouiller, chose qu’elle savait faire le plus au monde, cette garce! Et pendant ce temps, j’observais, je découvrais que cette femme était tout en bluff et je m’en méfiais de plus en plus même si j’avais pitié d’elle et lui donnais satisfaction sur bien des plans. Elle excellait dans le rôle de comédienne et arrivait toujours à recevoir satisfaction.
Ma salope de mère (que je n’ai pas vraiment considérée comme telle et d’autant moins d’année en année car je me porte seule sans foi, ni loi puisque ma véritable mère, sœur, confidente, médecin C’EST MOI en vérité!) n’avait alors que 15 et demi quand elle m’a jeté dans ce monde sordide. (Je vous épargne la suite et les raisons qui restent encore dans le silence de sa part et de la part de ceux qui savent, puisqu’ils n’ont pas dit l’entière vérité sur cet épisode). Seulement, je n’ai aucune difficulté à combler ce non-dit car le reste de mon existence (tout au moins la souffrance de la petite fille en moi) me l’a révélée pas à pas jusqu’alors même si j’ai galéré pour comprendre tout ça.
D’ailleurs, j’ai élevée moi-même ma mère, moi qui n’étais qu’une petite enfant meurtrie avant même d’arriver au monde (je partais en « astrale » pour m’auto protéger de toute violence extérieure). Oui, je l’ai élevée car elle a toujours été malade (tumeur au cerveau lorsque j’avais à peine 3 ans et suite de maladie comme l’épilepsie qui a durée jusqu’à peu etc.). Malade d’avoir été enlevé par celui qui allait devenir notre père. Je dis « enlevée » car à l’âge de presque 14 ans elle, étant déjà fiancée à un jeune homme qu’elle disait adorer et vouloir épouser lorsque celui qui allait devenir notre sordide père, son bourreau de mari (affreux diable au regard cruel identique à celui de sa mère qui l’a cabossé de coups & autres humiliations en tout genre) l’a vu et l’a aussitôt désignée comme étant la femme qu’il allait épouser sans tenir compte du fait qu’elle était déjà promise, oui promise… QUELLE HORREUR, comme si les femmes étaient de vulgaires objets de convoitise à posséder, et ce, depuis la nuit des temps! C’est affligeant au possible! La mère de notre père a alors organisé une machination machiavélique pour concrétiser le désir du « maitre dictateur » de fils et ils ont drogué et séquestré notre mère durant des semaines et le mariage s’est déroulé et elle s’est retrouvé immédiatement enceinte (donc violé par notre père)…. Un destin au combien immonde!
Bref, avec l’aide de sa veuve de mère et étant l’aîné d’une fratrie de 8 enfants; il avait alors 22 ans et devait cependant honorer le vœux de sa « chère » bourreau de mère qui avait remplacée son défunt de mari (mort à l’âge de moins de 30 ans d’une crise cardiaque!) par ce fils aîné et qui avait alors tout misé sur lui, lui qui se devait absolument de combler sa mère en devenant à son tour chef de substitution à cette horrible MAFIA sans nom et subvenir au besoin de sa pauvre empoisonnée de mère tortionnaire (et de ses frère et sœurs) qui battait tous ces enfants sans exception. Je l’ai même vu battre sa dernière fille alors que celle-ci avait 28 ans et vivait encore chez sa mère à cet âge-là en attendant d’être jeter en pâture à un homme de 50 ans son aîné et polygame de surcroit; elle s’est donc marié depuis en suivant bien la tradition familiale et bat à son tour ses 3 filles qui sont maintenant adolescentes et esclaves de leur mère et de la fratrie à leur tour.
On n’a l’impression que çà n’en finira jamais ce mode automatique, robotique de répétitions qui me rend furieuse depuis mon plus jeune âge en fait! ; Ceci n’étant qu’une parenthèse parmi toutes les scènes d’horreur auxquelles j’ai assisté depuis toujours!
Donc, avant d’arriver sur terre, les coups que j’ai reçu dans le ventre de ma mère signalaient probablement à mon petit organisme déjà l’horreur qui m’attendait au dehors – EN FAIT, JE N’AVAIS PAS LE CHOIX QUE D’être REVEILLEE PAR CES CHOCS A REPETITIONS ET DE M’AUTO PROTEGER EN PARTANT DANS CE QU’ON APPELLE LE MODE « ASTRAL » QUAND CELA S’AVERRAIS URGENT POUR MOI. Cà fait longtemps que je pratique plus cette auto protection qui a été remplacé par moments, et ce, jusqu’alors par des apnées du sommeil lors de difficultés passagères relatives à ce schéma d’enfance angoissant ou plutôt terrifiant; en fait je ne parviens jamais à trouver un terme qui soit suffisamment aussi fort pour décrire la réalité de mon vécu !
Vous savez, mon rythme cardiaque m’a toujours accompagné et montré les dangers qu’encourait mon corps et mon esprit, et ce, en toute circonstance, que ce soit avec « mes maudits parents » ou en présence d’autres personnages adultes néfastes même si mon empathie de part mon histoire m’a souvent mis en dangers face à l’abus de beaucoup de personnes rencontrées au cours de cette « sordide » existence. J’ai détestée ma mère dès l’âge de 5 – 6 ans déjà, il me semble, car m’étant fait abusée sexuellement par un « soit disant » ami de la famille (qui avait alors 4 filles et environ 40 ans) de l’âge de 3 ans jusqu’à l’arrivée de ma sœur en France lorsqu’elle en avait 6 et demi et moi 5 et demi (à la mort de cette fameuse grand-mère que « ma mère » a mystifiée par sa soit disant « sagesse » « sainteté » en ses propres termes ! Elle, dont je n’ai qu’un seul souvenir, celui d’une femme au visage marquée de douleur, d’une tristesse infinie et qui a dit un jour à ma mère devant moi : «attention à cette petite, attention ! »… Il ne me reste que ces 5 mots en souvenir d’elle, rien d’autre mise à part son visage meurtri de souffrance en silence et vêtue de blanc de la tête aux pieds. Je ne l’ai vu qu’une fois dans ma vie, seulement je me souviens brumeusement que cette femme était comme morte alors qu’elle était en vie (c’est comme si je la voyais entre le rêve et la réalité).
Ma sordide mère m’a battu toute mon enfance jusqu’à l’âge de 17 ans, m’a privé de tout, ne s’est jamais excusé de rien, elle en jouissait même de me torturer ainsi. Elle a tout fait pour me dégouter de la vie mais elle n’a pas réussi l’opération à 100%, je résistais à toute cette merde même si je m’écroulais, je me suis toujours relevé très rapidement et je la méprisais en cachette malgré la culpabilité. Mes parents sont les êtres les plus horribles que l’existence m’a donnée de rencontrer. les plus pervers et j’ai eu très mal à cause d’eux mais ils ne m’ont pas cassé totalement, même si j’ai galèré, j’ai toujours su la vérité au fond de moi que je n’y étais pour rien dans tout çà mais qu’ils étaient profondément méchants et assoiffés de vengeance, car curieuse de beaucoup de chose et vive enfant assoiffée de VOIR, je me posais énormément de questions sur leurs comportement et je me surprenais même à ressentir de la peine pour moi même si j’avais leurs voix intériorisées en moi; elles s’entrechoquaient entre les vives critiques que je me faisais à moi-même en gardant tout pour moi car je ne voulais que personne découvre ma véritable existence d’horreur chez mes maudits parents souffrants!
J’ai toujours su ce que je vivais, même si je ne l’expliquais pas intellectuellement, je savais que l’homme qui m’avait violenté, violé, je n’arrivais jamais à me défaire des souvenirs de ces événements, ils me poursuivaient même jusque pendant la nuit ou j’avais peur qu’il rentre dans ma chambre en passant par la fenêtre (chose impossible car nous habitions au 3ème étage!). Les murs me parlaient et me racontaient mon histoire avec les images des souvenirs des abus. J’ai même revécu la violente bagarre qui a eu lieu entre ma mère et la mère de mon père dans le ventre de ma mère lors de plusieurs cauchemars ou rêves! Bref, tout est dans l’ouvrage que je suis en train d’achever à présent et que j’ai écrit d’une traite en 3 semaines puisque mes souvenirs ont été si présents durant toute ma vie que je n’ai pas eu à chercher longuement les faits vécus; ils m’ont hantés tout le temps en vérité jusqu’à ce jour présent ou je vous écris.
Bref, les souvenirs sont tellement incomplets pour la plupart qu’il est fatalement impossible de les exprimer tous dans leur intégralité. Ce que je puis ajouter avec clarté c’est que mes ordures de parents m’ont rejeté d’autant plus et à jamais car le fait du viol que j’ai subi a pour leur pauvres esprits étriqué sali leur honneur et leur pureté (alors qu’ils étaient des monstres abominables!) et en réponse à ce sordide événement, il ont choisi que c’était moi la coupable dans cette affaire et non l’adulte qui a abusé de moi, mais leur soit disant honneur avait été touché donc la coupable c’était moi puisque devant eux chaque jour ma présence leur rappelait que leur image d’eux-mêmes (les bons vrais parents pures!) avait été bafouée puisqu’ils étaient incapables de reconnaitre en eux-même les victimes qu’ils furent jadis devant leurs propres bourreaux d’édu-castrateurs, parents ou substituts de parents! Ils étaient d’autant plus lâches pour affronter le violeur donc qui restait-il pour en subir la culpabilité. La réponse est bien claire!
Je ne vois plus ma monstrueuse « mère » depuis des années et à mon grand soulagement. J’ai connu la plus grande difficulté à travailler seule depuis mon plus jeune âge sur cette putain de culpabilité, qui parfois encore tente de m’attraper et je sais comment la regarder à présent, en la regardant et en ressentant la douleur de cette adorable petite enfant blessée d’antan que je fus tout en l’accompagnant et qui m’appelle encore au secours et régulièrement. Les restes de cette culpabilité ressentie envers ma sordide mère, mes frères, ma sœur et mon neveu et autres complices forcés de cette horreur destructive. J’ai coupé tout rapport avec qui que ce soit de cette fratrie, sans exception. C’est très très dure car je n’ai pas vraiment d’ami avec qui être moi-même alors je vis presque totalement isolé du monde. J’ai vécu avec un homme lorsque j’avais 21 ans et ce fut une catastrophe, ce qui correspondait à mon schéma d’enfance; j’ai agis en le quittant et depuis je vies seule/ J’ai connu 3 hommes avec lesquels il m’était absolument impossible de composer mais j’ai appris énormément sur moi et sur ce que je ne voulais pas cautionner. Je me suis toujours senti en décalage avec les autres car presque tout le monde vis avec son masque qui m’est totalement insupportable alors je ne noue plus de relations factices depuis 5 années et c’est incroyable de réaliser à quel point l’humanité est aveugle et se contente de si peu dans la relation. J’ai encore envie de mourir mais je n’ai pas l’inconscience de passer à l’acte car j’ai une grande responsabilité, celle de la petite fille en moi qui appelle au secours et que je ne peux plus trahir. J’y pense tous les jours à la mort. Elle m’a toujours accompagné tout au long de ma vie. C’est une obsession qui ne me quitte pas et ce qui me rend le plus triste c’est qu’en étant des milliards d’êtres humains, il n’y a même pas une seule véritable relation, à part avec moi-même. Mais moi même avec moi-même c’est une chose, la réalité est que nous sommes des êtres de relation et il n’y en a pour ainsi dire pratiquement pas. Je suis lasse de vivre ainsi isolée mais je ne demande à personne de m’aider car je m’aide moi-même depuis toujours même si c’est très délicat d’être seule alors que je suis profondément faite pour aimer et être aimée. J’ai passé ma courte vie à évacuer toute la rage et le désespoir que mes parents ont introduit en moi de force et je me rend compte que j’ai été tellement maltraitée que çà me semble interminable même si j’ai évacué dans mon coin (certes seule, sans le faire payer à autrui car j’en ai connu le schéma global en observant ma mère adopter cette attitude cruelle) et j’ai cru parfois que j’allais en mourir de douleur. Ce fut affreusement douloureux. A présent çà l’est moins mais j’ai l’impression que mes belles années ont gâchées par mes ordures de parents qui m’ont infligé l’horreur.
Combien, je vous remercie pour m’avoir confirmé tant et au regard des constats que je me faisais à moi-même, avec le doute et l’immense culpabilité tout de même durant toute ma courte existence passée – qui m’a semblé être 1 millénaire entier dans la solitude – à servir toujours les autres en m’oubliant moi-même et mes propres besoins.
Par je ne sais quel « miracle » car la lecture de « notre corps ne ment jamais » (et tous vos précieux autres ouvrages) m’a permis de me féliciter moi-même, de reconnaitre que ce que la confiance et le décodage de mon vécus d’enfant torturée, humiliée, bafouée, violée au plus profond de mon être pour tout le chemin parcouru dans le désert glacial que fut l’existence pour moi.
Aujourd’hui, je suis prête, quoi qu’il arrive, à vivre de ce que j’ai toujours rêvé de faire. Concrétiser mes projets artistiques car je suis auteure compositrice et interprète (entre-autres richesses que je reconnais en moi à présent avec plus de clarté et comme jamais !) et ce depuis mon plus jeune âge ou j’ai exercé tout çà en cachette de mes parents qui m’interdisaient ne serait ce que de le vivre en me fracassant de coups et blessures et de mots insultants, humiliants, rabaissants au maximum oh combien écrasants de vengeance-dureté afin de m’empêcher de chanter de danser de faire du théâtre, d’être tout simplement ce que j’ai toujours été, une âme d’artiste. Et oui, ils ne m’ont pas eu car j’ai tout fait en cachette et non moins sans souffrance et grandes difficultés. Au contraire ! C’est simple, mon 1er disque est sorti le 25 décembre 1998, le jour de la mort de mon père ! C’est clair que lorsque j’ai appris la mort de mon père (je l’ai su à la seconde car à 22H00, j’ai ressentis comme une ouverture au niveau de l’abdomen et une certitude qu’il venait de mourir ce pauvre diable hideux de haine et de suffisance! Celà peut paraitre étrange, mais lorsque que j’ai été confirmé qu’il était mort par ma sœur au téléphone à minuit, j’ai ressenti un soulagement, que dis-je, çà a été un des plus grand beau jour de ma vie car pour moi, il représentait HITLER en personne! Et ma mère S. HUSSEIN au féminin!
C’est simple, je suis révoltée depuis mon plus jeune âge et n’ai jamais cessé de l’être car mon enfance a été un sordide cauchemar vivant, et j’ai dû verser des rivières entières, des torrents de pleurs et autres cris de colère, d’affliction et de douleurs incommensurables à cause d’eux, entres autres bourreaux… douleurs inouïes vécues seule sans personne pour me secourir à part moi-même. J’en perdais presque la voix… tout en découvrant et comprenant énormément de choses quant à mon destin d’enfant martyrisée par ces ordures que furent mes parents. J’avais trouvé un arbre dans un parc près de la maison à qui je confiais presque toute l’horreur subie et comme j’étais séquestrée dans cet asile de fou la plupart du temps étant interdite d’école, de sortie de TOUT, pour assister ma mère totalement droguée par les neuroleptique et la surveiller au cas ou elle ferait une crise. De toute façon la crise arrivait tout le temps que j’ai eu été présente ou non. Elle me faisait payer sa propre séquestration, voyant que j’étais pleine de vie, de joie et de vitalité qu’elle exécrait par dessus tout. Elle voulait me tuer, m’empêcher de vivre libre, d’ailleurs elle a tenté de me tuer par le feu à 3 reprises. et mon père en me cassant une chaise sur le dos, j’avais alors 17 ans.
Depuis la naissance de mon petit frère dont je me suis occupé j’avais alors 12 et demi, j’ai organisé mon évasion de cet asile pénitentiaire… je ne sais comment j’ai tenu tout ce temps. 6 mois après le fracassage de cette chaise sur mon dos par ce père diabolique, j »ai enfin réussi mon évasion, après que mon père m’ait demandé de prêter serment sue le fait que j’allais aller travailler avec lui dans son laboratoire de chimie et que j’allais maintenant subvenir à leur besoins de ramener l’argent à la maison pour leur rendre la pareille et ne pas broncher! Mon sang n’a fait qu’un tour! Je me suis dis, çà y est ma chère… le grand jour est arrivé! J’ai dormi dehors dans une forêt avec la peur au ventre qu’un loup vienne me dévorer puis je me suis réfugié chez ma tante la sœur de ma mère pour quelques temps et elle était gravement malade d’un cancer en phase terminale… La suite fut terrible durant des années et des années durant lesquelles je me suis découverte à vitesse grand V et n’ai jamais cessé jusqu’alors de découvrir cette sordide affaire de l’existence d’une enfant comme moi et comme des milliards d’autres sur cette terre! A ‘aide des cauchemars et des rencontres j’ai pu m’orienter non sans difficultés vers la découverte de moi-même et apprendre à évacuer l’horreur subie, seule, seule, seule, désespérément seule, avec l’envie de mourir intense qui s’estompe au fil des ans. Je n’ai jamais trouvé de véritables ami(e)s, et je sais bien qu’avec l »éducation millénaire c’est très délicats d’en trouver mais je me dis que mon histoire a été tellement horrible que les personnes que j’ai rencontré tout au long de ma courte existence m’ont permis de m’affirmer de ne pas me laisser faire par qui que ce soit. C’est ainsi que j’ai pris le risque de vivre seule toute ma vie qu’elle soit courte ou + ou – longue, peu importe, plutôt que de faire des compromis de pseudos relations qui servent à masquer la souffrance. J’ai toujours préféré la vivre cette énorme souffrance qui m’en a révélé d’énorme compréhensions plutôt de fuir la vérité au fond de moi et composer avec mes semblables, quitte à en mourir. D’ailleurs, l’immense peine ressentie jusqu’alors par grosse vagues m’a parfois fait perdre connaissance mais mon esprit étais toujours vivant observant et accompagnant l’incommensurable douleur de ce trésors de petite fille qui a morflé à cause de ses ignobles vengeurs sordides de parents alors qu’elle était innocente, TOTALEMENT INNOCENTE!
A l’heure ou je vous écris, je suis à la composition de mon 4ème album, cette fois-ci sans compromis musical, j’ai gagné confiance en moi et ne me perd plus avec des personnes en relations avec le vieux schéma affectif de domination, abus compromettant. Même si aux dernières récentes collaborations, j’ai été encore dégoûté par les attitudes des musiciens conditionnés dans le moules affreux du refoulement et véhiculant encore la violence et ces personnes ne supportent pas des personnes comme moi qui refusent le compromis et qui savent ce qu’elles ne veulent pas.
Alors je ne sais ce que l’avenir me réserve et je sais que c’est très délicat de rencontrer des personnes lucides avec lesquelles partager du vrai, de la joie de comprendre le fonctionnement de la maltraitance et du refoulement que ça engendre, car cela m’a toujours attiré passionnément presqu’autant même que la musique. Je remarque que presque tout le monde a été blessé et maltraité à quelque degré que ce soit et cela laisse des trâces qui collent à la peau de presque tous, d’ou l’état du monde sordide dans lequel nous baignons au 4 coins du globe…
Parfois, je me dis si je meure demain, je ne regrette rien car j’ai la nette impression que dans ce monde il est rare de vivre de vraies relations avec sa ou son semblable car la peur (refoulement) fait des ravages et empêche la vraie relation. Je remarque de plus en plus et avec une grande peine que les relations humaines sont quasi constamment compromises par les restes de cette foutue éducation merdique, fausse et ravageuse que la plupart d’entre nous avons reçu de force! C’est affligeant et déprimant d’en faire le constat. L’hypocrisie-mensonge est le maitre à bord de ce vaisseau qui vogue transportant la misère et le refoulement ancestral hideux et on ne sait encore comment il tient sur cet océan qu’est ce monde déshumanisé.
J’envisage de présenter mon ouvrage qui relate les faits sordides de ma courte existence à plusieurs éditeurs et je verrai bien… En tout cas, le récit est très dur de témoignages horribles et malgré ça, les faits que je relate restent ce qu’ils ont toujours été, c’est à dire cruels et oh combien traumatisant…
Merci Alice et Brigitte pour ce site qui vibre dans l’ouverture et qui bannie une fois pour toute la langue de bois édictée par le refoulement hideux que nos ancêtres ont battis de toute pièce et répété de génération en génération à cause de leur ignorance sur la vérité de la vie humaine.
Alice, votre parcours est inouï et l’aide que vous apportez en ce monde inonde de lumière toute personne prête à découvrir la vérité sur son histoire et à vivre avec authenticité la vrai existence et contribue fortement à une mutation même de l’esprit.
Seulement, avec toute cette douloureuse traversée, j’ai l’impression de n’avoir aucun espoir quant à l’avenir et le plus difficile c’est de voir chaque jour les conséquences de cette éducation pourrie faire de tels ravages à travers le monde et de ne pouvoir partager ses observations avec une ou des personnes lucides. La souffrance de mon enfance a été longue et si douloureuse à vivre, à accompagner seule, que plus on se comprend et plus on comprend l’état du monde mais cela est affligeant car qui est prêt à être authentique? Très peu de personnes car le risque est énorme, la souffrance. Presque personne n’entreprend ce chemin et pourtant il révèle tant de choses précieuses, vitales pour être en vraie relation avec soi-même d’abord. Je ne ressens plus le besoin d’aider quelqu’un à se sauver lui-même, ni le besoin d’entretenir de relation factice; tout a échoué. J’ai l’impression que le monde souffre de cécité et c’est dure à accepter. Je ressens tant d’amour vibrant en moi mais je ne trouve et ne cherche personne pour le recevoir.
Désolée pour la longueur de mon courrier que j’ai largement écourté déjà.
Merci du fond du cœur d’exister, malgré tout
AM: Mes félicitations les plus chaleureuses.
Réponse de Brigitte :
Votre lucidité est stupéfiante et d’autant plus remarquable que vous êtes arrivée SEULE, sans l’aide de personne à garder les yeux ouverts sur votre passé si tragique et bouleversant de douleur pour cette petite fille si brillante. Votre enfance est un calvaire sans fin et malgré ça vous avez gardé la force de vous révolter contre autant de crimes sur votre personne. Vous pouvez compter sur votre discernement et votre volonté à protéger cette petite fille meurtrie, c’est elle qui vous permettra d’avancer brillamment et affectueusement dans votre vie autant de temps que vous resterez de son côté. Avec toute ma gratitude pour votre pugnacité. BO