Rester dans le déni, provoque les symptômes

Rester dans le déni, provoque les symptômes
Tuesday 23 January 2007

Bonjour,Madame Alice Miller
J’ai 44ans j’ai un problème d’obésité important 50KG en trop!!! je souffre également de crises d’angoisse ou je sens ma gorge tellement nouée serrée que j’ai peine a respirer et ce presque continuellement. J’ai des souvenirs de maltraitance qui sont très clairs comme des coups portés avec des objets,ceinture,chaussures,balai,mais j’ai d’autres souvenirs qui sont aussi très flous comme l’image de mon père qui essaie de m’étouffer sous un oreiller… j’ai tellement peur que cela puisse etre vrai … J’ai toujours peur que l’on mette cela sur le compte d’une trop grande imagination on me dit que je fabule ou bien que je suis dans « l’interprétation« et je trouve cela vraiment injuste pour moi.Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi je continue a compulser dans la nourriture meme en ayant eu accès à mes souffrances d’enfant. Ce pourait-il qu’il existe dans ma mémoire des sévices dont je n’ai gardé aucuns souvenirs et qui pourraient
m’enpecher de guérir???
Je ne sait comment laisser sortir de moi toute cette violence qui m’habite en criant? en pleurant? mais après qui ?
Qui pourras me croire, me comprendre,m’accueillir avec mes souffrances??? MOI-MEME!???
Mercci de m’avoir lue j’espère de tout coeur une réponse…

Réponse de Brigitte:

Vous dites:  » j’ai tellement peur que cela puisse être vrai … », tant que vous douterez des tortures que votre père vous a fait subir, votre corps continuera à crier sa souffrance par les symptômes si révélateurs. Il est inimaginable pour un enfant que des actes aussi cruels puissent être pratiqués par les personnes qui sont censées nous protéger et nous aimer. Pour ne pas sentir la peur de vivre avec des criminels, vous n’aviez pas le choix que de vous couper de vous-même pour idéaliser vos parents en leur trouvant des « bons côtés », ce qui a provoqué une grande confusion dans votre cerveau.
Aujourd’hui vous êtes confrontée à cette même confusion qui vous fait douter encore de ce que vous ressentez, c’est pourquoi vous craignez d’exagérer, d’affabuler, d’interpréter.
Si vous avez le courage d’écouter votre corps qui vous raconte la vérité de votre histoire, vous aurez sans doute la chance de voir vos symptômes disparaître.
Vous dites aussi: « Qui pourras me croire, me comprendre, m’accueillir avec mes souffrances??? MOI-MEME!??? » OUI, OUI, OUI !!
BO