Les enseignants et les parents
Friday 09 October 2009
Merci pour votre travail, je voudrais réagir au sujet du courrier »impuissance à l’école »
J’ai subi alors que j’étais en classe de CM2 la même l’humiliation que celle qui est cité dans le courrier, la punition de retourner dans une classe inférieure :pour moi le CE2 …
J’étais une bonne élève, j’avais de bons résultats, mais un jour mes parents m’ont abandonné en pension. Ils ont acheté une maison en face de la pension, ils ont déménagés pour s’y installer,et ils m’ont laissé là. Ma soeur elle était libre d’aller et de venir dans la ville,et même de passer sous les fenêtres de la salle d’étude sans un regard pour moi, c’est comme cela que j’ai compris qu’ils avaient déménagés en la voyant passer depuis ma prison.
Ce jour là je n’ai eu aucun regard de personne, j’ai vécu alors dans un brouillard total, je n’avais plus aucun contact avec la vie réelle. Les personnes me donnaient des consignes que je ne comprenais pas, je confondais tout et je suis devenue dyslexique.D’où la punition : retour au CE2.
Je voulais témoigner pour dire que oui, c’est l’école qui m’a infligé cette horreur, mais les personnes qui avaient le devoir de me protéger c’était mes parents. C’était en 1966, donc rien n’a évolué, sauf nous qui essayons de savoir pourquoi tous les jours des êtres innocents subissent tant d’horreurs, nous faisons cela afi n de ne pas reproduire, et ça c’est un progrès énorme !
Si la personne qui a envoyé le courrier auquel je fais référence veut se servir de cette lettre je lui offre mon témoignage avec joie, car je sais le désarroi total qu’est cette humiliation sur un être déjà blessé à mort.
Merci de me lire.
Réponse de Brigitte :
Vous avez raison, l’école est un lieu privilégié pour les enseignants en mal de vengeance mais LE problème c’est que les enfants n’ont pas accès à leurs parents pour leur en parler et être défendus comme il se doit car la majorité d’entre eux revendiquent l’éducation à la baguette à la maison et bien sur dans les établissements scolaires. BO