Je me suis laissée faire à 10 ans

Je me suis laissée faire à 10 ans
Monday 08 September 2008

bonjour,

voila mon histoire : j’ai toujours subi l’humiliation des autres enfants de mon école au primaire et collège. Alors que j’avais 10 ans , une nouvelle élève est arrivée , nous sommes devenus amies, puis 1 mois après , elle a voulu m’embrasser, j étais contre mais avec son insistance j’ai fini par accepter.

Elle m’a ensuite convaincu de faire l’amour avec elle. Cela s’est répété plusieurs fois. Elle disait que c’était normal, qu’on  » faisait comme a la télé ». Je me rendais bien compte que tout cela ne l’etait pas mais je me pliais tout de même a toutes ces exigences. Quelques mois plus tard, elle a rejoint les autres eleves pour se moquer de moi comme les autres.
Je me suis senti une fois de plus humiliée. J’etais une enfant tres influençable et deja tres mal dans ma peau . je regrette énormément de mettre laisser faire. Je m’en veux terriblement.

Actuellement , j’ai 27 ans, mes relations sexuelles ne se passent pas bien. J’ai toujours l’impression d’etre un objet de plaisir pour l’autre. Je m’interroge tellement a ce sujet mais je ne trouve aucune information concernant les relations sexuelles entre les enfants. Je n’arrive a en parler avec personne tellement c’est douloureux.
Peut on parler d’abus sexuel, sachant que nous avions le meme age et que nous etions des enfants?

En vous remerciant d’avance pour votre reponse.

Réponse de Brigitte:

Si à dix ans vous vous êtes laissée piéger par la perversité de cette camarade c’est que vous aviez appris bien avant cet évènement dramatique à vous soumettre. Votre état de peur vous a certainement empêché de refuser cette invitation, si vous aviez eu la possibilité de vous défendre des injustices de vos parents, il aurait été tout à fait naturel pour vous, même à 10 ans, de ne pas vous laisser faire.
Le plus tragique est que vous n’ayez pas eu la possibilité de vous confier à vos parents pour qu’ils vous protège, combien il a dû être douloureux pour vous de rester toute SEULE dans cet immense désarroi. BO