S’interdire le bonheur

S’interdire le bonheur
Monday 04 May 2009

Bonjour Alice, Bonjour Brigitte,

J’ai mis à jour toutes les maltraitances dont j’ai été victime enfant. Grace à vos livres et un chemin thérapeutique
J’ai découvert que ma mère m’avait toujours hai, depuis ma naissance, peut être même avant. Toute mon enfance j’ai du composé avec la haine et la violence de cette femme qui, de plus, ne supportait pas le moindre amour sous son toit ! Ainsi par exemple, j’étais obligée d’aimer mon plus jeune frère en cachette, parce que sinon elle n’aurait eu de cesse de détruire cette relation. Même mes amies elle les critiquait pour que je perde confiance en eux.
Aujourd’hui je connais enfin mes besoins et j’ai envie d’amour, de tendresse, de douceur. Mais je n’arrive pas à rencontrer des gens qui pourraient m’apporter tout cela
J’ai l’impression que je n’ai pas le droit au bonheur, que c’est pour les autres, pas pour moi. Je suis très en colère envers cette femme mais ça ne change pas grand chose. J’ai la terrifiante impression que je suis en train de continuer son travail de bourreau en m’interdisant d’être heureuse. Comme si cette femme avait décidé à ma place de quelle devait être ma vie et que je n’avais pas le droit d’en changer. Je sais bien intellectuellement que ça n’a pas de sens, mais il n’empêche que je me sens prisonnière.

Pensez vous qu’un stage type gestaltiste sur la créativité puisse m’aider à me libérer ? Je ne sais plus comment me dépétrer de cette solitude et cette impression de désespoir qui m’accompagne chaque jour. En dehors de mon fils, ma vie affective est un désert. Les gens qui m’entourent ne me conviennent pas – trop superficiels – et je me sens frustrée à leur contact.

J’ai lu vos livres Alice, mais comment ont-elles fait ces femmes pour trouver les “bonnes” personnes ? Comment ont elle fait pour enfin être aimée et aimer ?

Merci à vous et à votre site

Bien cordialement

Réponse de Brigitte :

En attendant que vos besoins soient satisfaits par les autres, vous êtes encore dans la position du petit enfant qui attend encore que ses parents les satisfassent. C’est pourquoi et très justement d’ailleurs, vous avez cette terrifiante impression d’être en train de continuer le travail de vos bourreaux en vous interdisant d’être heureuse. Votre bonheur d’aujourd’hui ne dépend que de vous-même et pas des autres. En utilisant la liste FAQ de la rubrique « articles » du site, vous pourrez identifier si le choix de votre thérapeute vous convient ou pas. BO