Que faire quand on a la connaissance?

Que faire quand on a la connaissance?
Sunday 03 February 2008

Bonjour,

J’aimerais poser quelques questions à Madame Miller concernant ses anciens “patients”.
Que deviennent les hommes et les femmes que vous avez soignés ? Y en a t-il qui deviennent eux-mêmes des soignants, des témoins lucides ? Sont ils davantage révoltés qu’avant par les atrocités du monde, et ressentent-ils plus le besoin de faire quelque chose pour y remédier ? Y en a t-ils qui changent de métier ?

Je vous pose toutes ces questions car depuis que je connais vos travaux, je suis vraiment très préoccupé par le fait qu’on sache quelles sont les racines du mal et que personne ne semble se battre contre ces racines. Sans aucunement les juger négativement, j’aimerais comprendre ce que font les personnes qui sont désormais guéries et qui savent d’où provient les horreurs de ce monde. Personnellement, j’envisage de rencontrer des personnes en grande difficulté pour les aider à comprendre les racines de leur souffrance. Je ne peux plus rester installé dans ma routine en voyant tout ce qui se passe d’horrible dans ce monde et en connaissant leur origine.

Je vous remercie de m’accorder du temps pour lire, et je vous remercie pour ce que votre travail m’a apporté.

AM: Vous pouvez utiliser mes tracts pour informer les gens. Ce que les autres font ou ne font pas ne vous empêche pas de faire ce que vous aimeriez faire vous-même.

BO: Bravo pour votre courage à ne pas vouloir rester installée dans votre routine en voyant tout ce qui se passe d’horrible dans ce monde tout en connaissant leur origine. Effectivement chacun est libre ensuite de mettre au service de la société ces connaissances. Chaque individu peut sortir du silence s’il ne craint plus les corrections parentales pour voir et dire la vérité. Même si c’est souvent décourageant de se confronter à un monde qui préfère rester dans le déni, ça vaut la peine car il y en a toujours qui veulent et attendent même des témoins lucides pour les aider à sortir de la prison de leur enfance.
Bonne continuation, à vous Brigitte