Recevoir des cadeaux des parents
Thursday 19 July 2007
Bonjour Madame Miller
Merci d’exister, merci de laisser en héritage à tous les petits et grands
enfants de la terre vos merveilleux bouquins sur le dénoncement de la
maltraitance.
Je vais avoir cinquante ans bientôt et suite à des malaises physiques et un
état dépressif récurrent, je suis en arrêt de travail depuis cinq mois. Je
suis suivi par un médecin merveilleux qui a écrit deux livres : « Ce que les
maux de ventre disent de notre passé » et « Ces enfants malades de leurs
parents ». Maintenant avec la lecture de plusieurs bouquins d’Alice Miller,
je vais je pense entrevoir la lumière.
Depuis plusieurs années, je ne suis pas en contact physique avec mes
parents. Mon corps refuse de retourner dans la maison familiale, j’en tome
malade aprèes mon retour. C’est une façcon de me protéger mais je sens que
même sans les voir, le parent intérieur vit toujours dans moi et fait des
ravages encore dans ma vie.
Mes parents me disent ne pas comprendre mes agissements parce que justement
je n’ai pas été battu. Ils mentionnent qu’heureusement qu’ils ont trois
autres beaux enfants qui les remercient de leur avoir donner la vie. Ce qui
expliquent que parfois je n’ai pas de cadeaux de Noel de leur part parce que
je ne vais pas les voir, et que parfois par souci de culpabilité, ils
m’envoient un petit montant d’argent bien inférieur à ce que les autres
reçoivent pour me punir d’être une mauvaise fille. Chantage et manipulation.
J’ai ét une petite fille qui a été séparée de sa mère à la naissance et plaçée
à l’hopital pendant cinq mois en raison de la tuberculose de mon père. Aucun
contact avec eux pendant tout ce temps sauf derrière une vitre. ma mère dit
qu’à mon retour à la maison, j’avais peur de tout et qu’il devait porter un masque
comme les infirmières pour que j’arrête de pleurer.
Par la suite j’étais une enfant hyper tranquille, pas tannante comme ma mère
aime préciser, qu’elle dit qu’elle pouvait laisser dormir partout sur un lit lorsqu’elle
était en viste ailleurs et qui ne disait jamais un mot.
J’étais une fillette très sensible et émotive. . On m’a fait subir de la violence non
pas sur moi mais par l’intermédiaire de mes deux chiens que j’aie eu. Le premier
mon père l’a tué en tentant de l’asphyxier avec du gaz dans une boîte, le chien
a survéçu et par la suite ,il ne voulait pas payer pour l’euthanasie , il l’a tué avec
un coup de fusil. L’autre chien m’a été enlevé et plaçé à la campagne chez un fermier
qui le battait et j’avais le droit d’aller le voir une fois par deux mois. Le chien courrait
derrière la voiture en repartant, je n’avais pas le droit de pleurer parce qu’on m’avait
accorder la permission de le voir et mes parents riaient de voir le comportement
du chien. Quand on sait à quel point j’aime les animaux, on n’avait pas besoin de
me battre pour faire plus de mal que de s’en prendre à mes chiens.
À l’adolescence je n’ai pas vécu de crise pour m’affirmer seul ma soeur osait les affronter
moi j’avais trop peur. J’ai ét le parent de mes parents, je faisait du ménage pour
soulager ma mère qui me semblait toujours dépressive et je m’occupais de mon
jeune frère pour la soulager de sa fatigue.
Quand j’ai rencontré un homme plus tard et que j’ai voulu bâtir quelque chose entre nous
deux seulement, c’est là que mes parents ont poursuivi leur maltraitance en s’en prenant
encore une fois non pas à moi mais à mon conjoint par des remarques humiliantes,
un désintéressement total de sa personne et mëme en remettant des cadeaux à tout
le monde sauf à lui, on lui remettait un calendrier que l’on distribuait gratuitement à
l’épicerie. Quand je me suis séparée de cet homme, je leur ai demandé de me laisser
seule car ils ne pouvaient pas comprendre ma peine. Je n’ai jamiais reçcu d’encouragements
positifs de leur part, ni de soutient moral . psychologique ou financier. Je renonce maintenant à mon
héritage même si j’en aurais grand besoin pour que cesse ce chantage affectif.
Tout le monde de ma famille me voit comme le mouton noir de la famille, on me dit
que ‘ai une santé mentale fragile et que je suis la plus égoiste de la famille.
J’ai décidé d’écrire une dernièere fois èa mes parents pour exprimer ma rage
et ma colèere envers eux, car je suis écoeurée de me payer de ma santé pour
leur manque d’amour et d’attention positive à mon égard. Ma mèere me rends
responsable de son état de santé , mais je refuse de me sentir coupable et
je vais choisir ma santé, ma vie. Je pense qu’à cinquante ans je n’ai plus
peur d’eux. espérant que l’exercice sera salutaire, je ne désir plus les
voir même si comme ils le disent je n’ai jamais été battu!!!
Merci encore de me lire
Réponse de Brigitte:
Tous les cadeaux de Noël et autres enveloppes, ne valent pas le prix de votre liberté, celle de ne pas devoir dire « merci » à des personnes qui vous ont tellement humilié et terrorisé durant votre enfance et celle de conserver des relations de convenance parce qu’ils vous donnent quelque chose. En renonçant déjà à ce poison qui nous maintient dans une dépendance que nous ne souhaitons pas, nous n’avons pas besoin de nous lancer dans des formalités pour des héritages qui nous sont dû de toutes façons. Dans le sadisme et la perversion de vos parents, vous pouvez voir la façon dont vous avez acheté votre paix et votre sécurité, personne n’aurait osé affronté de tels criminels, même votre fratrie puisqu’ils les soutiennent encore aujourd’hui. L’idée de votre lettre peut être bonne si elle n’est pas écrite dans l’intention de « recevoir de l’amour ou des attentions positives », mentionnez tout d’abord toutes les souffrances dont vous avez enduré et sentez toutes les peurs qu’il y a à les écrire. Vous avez bien commencé de vous occuper de votre santé, je ne peux que vous souhaiter de continuer. BO