Les lacunes des scientifiques
Sunday 02 December 2007
Made Miller ,Brigitte
Je viens de visionner une émission sur arte qui concerne le cerveau et l’addiction aux opiacés héroine morphine et autres et je constate que ces travaux démontrent clairement ce que vous exposer dans vos livres.
Je m’explique tout d’abord il faut savoir comme je l’ai déjà expliqué dans d’autre courrier que je viens d’une famille ou a dominé tout au long de l’enfance la pédagogie noire.
J’ai un frère qui lui malgré les maltraitances éducatives a été désiré et faisait l’objet des préférences très mal dissimulées de ma mère, en ce qui me concerne je suis un accident qu’il a fallu accepté et qui a longtemps été vécu comme un poids, ce qui est curieux et révélateur c’est que malgré notre rencontre a tous deux avec l’héroine je suis le seul des deux a avoir développé une addiction terrifiante qui m’a anéanti des années durant,mon frère par contre a toujours su se débarrasser de divers produit addictif avec une aisance surprenante.
Ceci pour en venir a cet émission ou était démontré que dans les divers récepteurs aux opiacés dans le cerveau, le responsable de l’addiction se trouvent ètre le récepteur D2, en effet si les récepteurs D2 sont en nombres réduits on est en présence d’une personne qui possède de très hautes probabilité de devenir dépendant aux drogue diverses, si par contre ils sont en nombres importants le danger s’en trouve sensiblement réduit, or ce qui est intéressant c’est que ces récepteurs tendent à ne pas se développer ou très peu lorsque les enfants en bas age et les adolescent vivent des situations stressantes ou angoissantes,
or le fait de ne pas se sentir aimé ou d’ètre rejeté est une situation d’èxtrème angoisse pour un bébé, plus un enfant se trouve dans une atmosphère d’amour et de respect et plus il tendra à développé des armes efficaces pour affronter les situation dangereuses dans la vie.
Ma propre situation familiale m’en a donné la preuve mon frère à toujours été mieux préparé que moi face au situation difficile de la vie malgré un usage d’héroine il n’est jamais devenu dépendant, il n’a jamais ressenti contrairement à moi de terrible angoisse de séparation, par contre il reproduit la pédagogie noire dont il a été victime de manière plus terrible et plus radicale encore, il se dit de gauche et fait vivre a ses enfant une dictature digne des pires régimes totalitaire.
En ce qui me concerne ma dépendance m’ a entrainé en thérapie ou ces choses de l’enfance sont venues a moi avec la force d’un coup de poing, la découverte d’Alice Miller a fait le reste et je n’ai jamais levé une main sur mon enfant la famille entière a toujours fortement critiqué ma façon d’éduquer ma fille, le fait que je ne frappe pas les faisait se sentir coupable de frapper, car je leur démontrait la possibilité d’éduquer avec respect, leurs enfants on toujours eu besoin d’humilier les autres les plus petits les différent , et ma fille non.
Voila donc exposées ces différences cruciales qui nous montrent que nous ne sommes pas tous égaux devant la dépendance comme vous l’avez soulignés à maintes reprises les évènements de toute l’enfance ont une influence considérable sur la formation du cerveau, dans cette expérience les rats modifiés génétiquement cessaient de réclamer la drogue quand le distributeur refusait d’en donner le rat normal lui insistait jusqu’a épuisement total montrant un degré d’ addiction très élevée.
Merci de ce formidable engagement qui chaque jour réveille de nouvelles consciences le travail semble lent mais il se fait.
Bien a vous
Réponse de Brigitte:
Les scientifiques démontrent très souvent comment un traumatisme peut nuire au bon fonctionnement du cerveau mais sans JAMAIS faire le lien entre le traumatisme reçu dans l’enfance, l’anomalie du parent qui l’a infligé et les effets qu’il peut avoir sur le futur adulte. Votre brillante conclusion sur les enfants rejetés et pas aimés de leurs parents qui les plongent dans une grande angoisse et qui les empêchent plus tard d’affronter les situations dangereuses de la vie, ne peut pas être mise en évidence par les scientifiques puisqu’ils n’ont pas osé voir que les mauvais traitements de leurs propres parents étaient destructeurs pour eux-mêmes.
Seul votre courage à sortir du déni de votre enfance vous a permis de ne pas reproduire les mêmes atrocités que vous avez vécues jadis, c’est exactement ce qui manque à votre frère. Avec un parcours si douloureux et si tourmenté je vous félicite sincèrement pour avoir trouvé la force nécessaire pour ne pas vous laisser influencer par vos parents et votre frère et pour continuer à donner une éducation respectueuse à votre fille ? BO