La dualité entre l’adulte et l’enfant
Wednesday 07 November 2007
Bonjour madame Miller, Brigitte.
je suis en thérapie depuis presque un an maintenant. Je cherche avec courage et rage (on m’a déjà dit que ce n’est pas pour rien que dans le mot courage, il y a le mot rage) mon histoire. Mais je suis toujours pris dans une sorte d’ambivalence face à mes sentiments, entre colère et espérance, entre souffrance et blocage. À chaque fois que je tente de marcher lentement vers mes sentiments, une sorte de brûlure m’envahit, un chaos qui semble si difficile à déchiffrer, mais aussi à franchir.
Je perd souvent espoir en me disant qu’il est trop difficile d’affronter cela, que c’est au-dessu de mes forces, que je n’y arriverai jamais. Mais chaque jour, ma volonté reste présente, cette volonté de vivre. Alors comme je vous disais je suis toujours pris avec l’ambivalence de l’espoir et du désespoir. Comment franchir le pas, est-ce seulement mon manque de patience ?
AM: L’enfant a peur de ses souvenirs terrifiants (les brûlures et les doutes). Mais l’adulte VEUT connaître son histoire, il veut VIVRE et il sait qu’il lui faut ce travail pour aboutir. Oui, il faut de la patience avec l’enfant qui se méfie, avec raison d’ailleurs. Mais avec votre assistance il acceptera de se confronter avec les parents et se laissera libérer de leur pouvoir angoissant. Bon COU-RAGE alors !!