Dégâts de la honte
Wednesday 06 May 2009
Bonsoir,
Dans ma petite enfance, je prenais des bains avec mon père et il me faisait
caresser sa verge. Puis il y avait le rituel du dimanche matin où je suçais
les seins de ma mère. Tout ces pratiques, selon ma mémoire, ont eu lieu dès
l’âge de 5 ans environ jusqu’à 9 ans. A ce moment là je suis tombée
gravement malade : j’ai eu une encéphalite. J’ai perdu la mémoire, les
cheveux et le sommeil.
J’ai fait 2 psychanalyses et des psychothérapies.
Depuis l’âge de 3 ans environ mes parents m’ont fait suivre des traitements.
J’étais « le mouton noir » de la famille. J’ai pu me marier, avoir 2 enfants
et finalement réussir des études universitaires. Puis je me suis divorcée.
J’ai mené une vie sentimentale intense et chaotique. « Le Paradis et l’Enfer »
Maintenant j’ai 63 ans. Je me sens enfermée par moi-même dans un étau.
Rationnellement j’accepte de ne pas avoir eu de bons parents. Mais je suis
bloquée dans mes émotions. Comme écrit Alice Miller : « …je suis dans le
déni de la réalité de mon enfance…. »
Comment pourrais-je, par quel moyen, avec qui, me libérer de ces multiples
refoulements que j’ai enfouis tout au fond de moi. Comment me libérer de « ma
prison » ?
Merci de me répondre
Réponse de Brigitte :
Vos deux parents étaient des PEDOPHILES, des grands MALADES et des MEURTRIERS pour vous avoir utilisée comme leur « chose » sexuelle. La honte d’avoir de tels parents vous empêche peut être de sentir vos émotions et sortir du déni. Vous pourriez lire « L’enfant sous terreur » pour vous aider à vous reconnecter avec vos émotions perdues et vous rapprocher de la petite fille souillée qui n’ose même pas sentir le DEGOUT d’avoir été ainsi traitée. BO