Rêve et réalité

Rêve et réalité
Tuesday 13 February 2007

Bonjour Madame Miller,
Bonjour Brigitte,
Je vous remercie et vous félicite pour vos travaux, pour toute l’aide et le soutien que vous m’avez apporté afin de redécouvrir MA vérité…
En effet, grace à ma thérapeute et à vos ouvrages, j’ai pu retrouver, principalement à travers mes rêves, une grande partie de la vérité de mon enfance.
Aujourd’hui, ma mère nie TOUT et mon père est mort depuis 1989 (je me souviens très peu de lui) mais j’accuse et dénonce leurs actes pervers et destructeurs qu’ils ont eut envers moi.
Je voudrai partager ce rêve que j’ai fait, il y a un peu plus d’1 an, qui a été si révélateur pour moi et que j’ai toujours autant de mal à vouloir “digérer”.
Ma mère m’a dit que le soir j’allais me coucher à coté de mon père et elle a même dit qu’elle me retrouvait souvent les fesses nues contre lui et qu’il lisait des livres porno le soir au coucher !!! Ça ne l’a pas choqué lorsqu’elle me l’a dit !!! J’avais entre 3 et 4 ans… Pendant ce temps, elle faisait la vaisselle et préparer les repas à emporter de mon père et de mes frères.

Aujourd’hui pour la 1ere fois, j’accuse et je dénonce ce père vicieux et pervers que j’ai pourtant tant adoré !!!! Quelle horreur !!!

Rêve du 04/11/2005 :

« Je dors sur le coté droit et je suis réveillée par une légère excitation sexuelle. Je suis réveillée d’un profond sommeil et je ne comprends pas trop ce qu’il m’arrive… C’est plutôt agréable, mais je suis comme engourdie, il n’y a pas de bruit, tout est calme. Puis, je comprends qu’il y a quelqu’un derrière moi, je pense à mon mari mais je ne suis pas sure. Je suis très jeune, sans me retourner, je sais que ce n’est pas lui, je sens l’excitation monter toujours délicate mais je ne l’apprécie plus car c’est flou dans ma tête, tout ce passe si vite… Je tends une main entre mes jambes et je touche avec hésitation le sexe gonflé dans le slip, au moment ou ma main touche… je sais qu’il s’agit de mon père. Alors, mon corps se raidit, je ne comprends plus tout va vite, il sait que je suis réveillée maintenant il sent que je me raidit. Mes idées sont brouillées, je n’ai pas spécialement peur, je suis prise de cour il me semble qu’il me glisse quelques mots doux pour ne pas que je bouge davantage. Même si je n’ai pas mal, si ce n’est pas « désagréable », je voudrai que ça s’arrête pour que j’ai le temps de comprendre et de savoir ce qu’il se passe. Il me tient les hanches plus fort, je n’ai pas mal, mais il accélère les frottements et il atteint un orgasme… Et tout s’arrête d’un coup. Je ne sais même pas si j’y ait eut du plaisir mais je n’ai pas mal et je sais que ce qui c’est passé n’est pas bien normal. Il n’y a toujours pas de bruit… Je sais que je suis dans le lit de mes parents à la place de ma mère. C’est la nuit, il ne me reste qu’à me rendormir… Je sais que mon père à un slip mais je ne sais pas si j’ai une culotte, je sais que mes jambes sont nues… »

Un grand MERCI à ma thérapeute que j’apprécie beaucoup ; à mon mari pour son soutien, sa patience et son amour ; à mes filles qui me font voir toutes mes incompétences de maman et toutes mes souffrances d’enfant et m’aident à me rapprocher de moi-même chaque jour et à chaque instant. C’est grâce à vous que j’ai le courage et la force d’avancer.
Christine

Réponse de Brigitte:

Vous dites que votre mère nie tout et pourtant elle AVOUE que vous étiez dans le lit de votre père sans culotte alors qu’il lisait des revues pornos. Elle était donc vraiment complice de ce qu’il pouvait vous faire, c’était peut être même sa façon de vous livrer à lui pour éviter ensuite les ardeurs de son mari.
Vous avez eu la confirmation de votre mère et votre rêve est tellement clair, il vous raconte sans crainte tout ce qui s’est passé. Vous devez faire confiance à ce que la petite Christine vous raconte pour qu’elle n’ait plus besoin de vous convaincre en étant “incompétente” avec vos filles, comme l’était votre mère envers vous.
Votre courage à découvrir votre passé vous amènera sans aucun doute vers le chemin de la liberté, bonne continuation. BO