Des experts scandaleux

Des experts scandaleux
Monday 25 February 2008

Chères Alice Miller et Brigitte,

je voudrais réagir au courrier « La gifle du professeur » , tout d’abord en saluant le courage de ce père qui a osé porter plainte, j’en connais d’autre qui sont resté sans réaction devant des actes de violence bien plus grave de la part du professeur, et d’autre encore qui ont encouragé le professeur a giflé leurs enfants si cela s’avérait nécessaire.

En second lieu je voudrais dire à quel point je suis à la fois horrifié,écœuré et stupéfait par l’attitude et les propos rétrograde voir moyenageux de monsieur Rufo, qui a une immense responsabilité face à ceux qui l’écoute, les réactions des étudiants quelques fois violentes face aux professeurs sont la suite logique d’une éducation à la soumission, à l’obeissance sans aucun respect pour l’enfant en tant que personne depuis l’aube de son existence, les premiers à tenté non de l’accompagner et de le guider dans sa vie mais bien de le soumettre et de le dresser sont ses propres parents a qui monsieur Rufo semble porter une admiration sans limite quelques soient les horreurs dont ils sont capable, les second sont les instituteurs de maternelle et du primaire qui bien souvent perpétuent ces abus jusqu’à l’insupportable et ensuite tout le monde est surpris de voir des lycéens mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris auprès de leurs éducateurs en balançant une chaise à la tète du professeurs. Quand un enfant est depuis toujours dominé frappé qu’on ne l’écoute pas qu’on ne le respecte pas qu’on le frappe alors qu’il ne peut se défendre y compris à l’école dés qu’il est en age de se défendre tout le monde le paie très cher parents et professeurs.

Je suis père de famille j’ai une fille de 10 ans, à mon époque les instituteurs giflaient à tour de bras donnaient des coups de pied, et humiliait les enfants dés que cela leurs était possible de véritable petit tortionnaire sadique, dés que nous avons pu en secondaire nous l’avons fait payé très cher à nos professeurs qui représentaient l’autorité sans même ètre conscient bien sur que nous étions en train de nous venger des abus subis par le passé.

Rien n’excuse un geste de violence aussi humiliant qu’une gifle pour un adulte qui a la responsabilité d’un enfant et qui plus est dans une école, l’adulte se doit d’ètre un exemple et en aucun cas il n’a le droit d’humilier de la sorte un enfant, je suis intervenu a chaque fois qu’un professeur s’est comporté d’une façon que je jugeai déplacée ou humiliante pour ma fille et je n’hésiterai pas à porté plainte si un d’eux giflait ma fille, comment peut on osé dire que cette affaire se devait de rester entre le professeur le directeur et l’élève c’est à vomir on se croirait presque dans ces écoles catholiques ou les abus sexuels se devait de ne pas sortir de l’enceinte scolaire, comment peut on croire qu’un parent devrait rester inactif immobile devant un adulte qui gifle son enfant et abuse de sa force et de son pouvoir sur un ètre faible, le role du parent est justement de guider et de PROTEGER son enfant contre de tels abus, doit on lui apprendre qu’il peut et doit ètre sans broncher le jouet d’adulte incapable de se controler, ce que Monsieur Rufo prone c’est la passivité devant l’abus de pouvoir c’est d’une lacheté infecte et on s’étonne de voir comment des millions de juif se sont dirigé vers les abattoirs nazi sans la moindre réaction.

Pitié taisez vous monsieur Rufo les gens comme vous ont assez fait de dégats.
Réponse de Brigitte:

Cette affaire nous montre exactement la position des français vis à vis de la loi « contre la fessée » et en plus ça délie les langues des psychanalystes, pédopsychiatres et psychiatres qui sont nombreux à s’afficher dans divers articles de revues comme des experts de l’enfant et de son éducation. Ils ont cette idée commune « qu’aucun enfant ne naît civilisé, il le devient en menant un combat contre le pulsionnel et la sauvagerie qui sont en lui. L’éduquer, c’est l’aider dans ce combat et il est donc nécessaire de s’opposer à sa volonté. La difficulté, c’est que ça n’épargne pas l’inévitable rapport de force ».

Vous avez raison il est totalement navrant de voir que ce sont les soi disant « experts » de l’enfance qui devraient aujourd’hui ne plus ignorer les conséquences de la violence éducative qui mènent la danse dans l’unique but de rester dans le déni de leur propre enfance. Et ce sont nos enfants et la société toute entière qui en paient le prix cher en restant aveugles. BO