L’écriture, un travail thérapeutique

L’écriture, un travail thérapeutique
Saturday 23 August 2008

J’ai écris ce que je ressentais par rapport à ma mère ce qui m’a permis de pleurer, enfin. Je vais beaucoup mieux et plus que jamais j’ai envie de me protéger d’elle.

 » Tu m’as donné la vie puis tu m’as empêché de vivre. Dès le début, tu n’as pas voulu de moi, j’étais encombrante, alors j’ai payé pour le seul fait d’être présente. Tu as voulu que je sois malheureuse, tu m’as poussé dans l’horreur pour que je ne sois rien, rien qu’une machine à obéir et à souffrir, , une esclave sans répit pour souffler, une vraie otage qui ne pouvait pas s’enfuir, qui devait laver les saletés de la famille. Je devais être au garde à vous sinon je recevais tes foudres, tes hurlements démesurés, te servir à table, venir à toi dès que tu le voulais c’est à dire sans cesse. Tu as voulu que je crève en me privant de ma liberté mais pire de mon besoin vital: respirer. Tu m’as ponctionnais, tu m’as extrais mes besoins vitaux, tu m’as tenu prisonnière entre tes doigts pour m’empêcher le moindre mouvement.
Tu m’as laissé devenir aveugle sans réagir, j’aurais pu mourir, tu n’aurais toujours pas réagi. J’aurais pu conserver ma vue intacte mais tu ne l’a pas voulu alors tu as laissé mon état de santé s’aggraver parce que en aucun cas, tu n’as voulu que je sois en pleine forme. Au contraire tu m’as voulu atrophiée et tu as affichais mon état au monde entier sans jamais te préoccuper de moi. Tu as voulu m’amputer jusqu’au restant de mes jours, tu as réussi à emporter avec toi une parcelle de ma vue et par conséquent de mon autonomie. Tu m’as volé à tout jamais mon œil et tu as souhaité que ce soit ainsi.
Tu as voulu que je fasse ton travail à toi, tu m’as fais faire toutes les corvées que tu ne voulais pas faire mais j’étais une enfant, je devais avoir une autre vie, une vie d’enfant mais tu me l’a confisqué pour ne jamais me l’a rendre, j’ai du te l’a reprendre de force. Tu n’as voulu que mon malheur, tu t’es caché derrière moi , tu m’as poussé devant mon père et tu savais qu’il allait être méchant.  »

Réponse de Brigitte:

On peut vraiment se rendre compte de ce que vous avez enduré auprès de cette femme et c’est une véritable tragédie. Vous êtes très lucide sur son inlassable plaisir à vous faire mal en vous utilisant comme son esclave et en voulant vous rendre aveugle.
BRAVO, vous rendez enfin à cette petite fille toute la clarté sur son calvaire et la peur dans laquelle elle a survécu. Votre soulagement montre bien que vous avez trouvé ce qui vous angoissait jusqu’alors et qui provoquait chez vous toutes ces douleurs. Vous pouvez rester près d’elle à chaque fois qu’elle en aura besoin par cette idée d’écriture et vous verrez que vous la libèrerez toujours d’avantage de cette femme odieuse. BO