Le devoir d’aimer
Sunday 04 November 2007
Merci , merci pour le dire , merci pour l’écrire,pour mettre en mots
ce qui cause mes maux…
J’ai découvert votre oeuvre avec “c’est pour ton bien” et aujourd’hui
la lecture de “notre corps ne ment jamais” est une révélation!
A l’aube de mes 37 ans , je peux dire que que la vie mérite d’être
saisie à pleines mains ainsi que les petits bohneurs du quotidiens .
Pour en arriver là , j’ai dû traverser des tempêtes , des
souffrances , des doutes et des colères qui auraient pu me détruire…un
processus de destruction , voilà exactement ce que ma mère a soigneusement
instauré depuis ma naissance (dénigrement , humiliation , rejet de
mes sentiments…)…Et pourtant , de cette mère j’attends toujours une
illusoire marque de tendresse et de respect , cette mére , j’essai de
me persuader de devoir l’aimer (le quatrième commandement cause
beaucoup de dégâts!).
J’ai suivi une thérapie qui m’a ouvert les yeux sur de nombreuses
choses et m’a permis de briser de nombreuses chaînes , mais votre livre ,
je le sais , va m’emmener vers la délivrance totale!!!oui j’ai le
droit de ne pas aimer ma mére et d’exister pour ce que je suis.
Notre vie nous appartient et je compte bien en profiter.
Encore merci.
Réponse de Brigitte:
Vous semblez avoir parcouru un grand chemin en regardant la réalité de votre mère mais tant que vous vous imposez l’injonction de “devoir l’aimer”, vous continuez à NIER la souffrance de l’enfant que vous étiez et là vous le laissez encore tout SEUL pour comprendre et attendre quelque chose qui ne viendra JAMAIS. BO