A la recherche d’une thérapie

A la recherche d’une thérapie
Wednesday 30 August 2006

Chère madame Miller,

Je suis une jeune femme de 25 ans souffrant, entre autre, d’une névrose obessionnelle et de perversions. Je suis dans un mal-être continuel depuis l’âge de 12 ans. Je suis suivie par une psychiatre depuis deux ans selon une base bi-mensuelle.

Il y a quelques semaines, ma psy m’a remis un exemplaire de votre livre «Le drame de l’enfant doué». Ce livre a été une révélation pour moi. Je m’y suis reconnue dans plusieurs passages, notamment lorsque vous parlez du Faux Soi et du Vrai Soi et de vos patients torturés par leurs perversions. À la suite de cette lecture, j’ai repris espoir d’avoir un jour une meilleure condition de vie, de vivre enfin mes propres sentiments et de me débarasser de mes perversions qui me polluent l’existence.

J’ai dès lors contacté ma psychiatre et lui ai annoncé que je désirais entreprendre une psychanalyse. Elle était bien contente car celle-ci préconise une approche psychanalytique. Nous nous sommes donc fixer un rendez-vous, afin qu’elle me fournisse les coordonnées de psychanalystes compétents dans ma région pour que je puisse commencer mon «magasinage».

Or comme cette cure est très onéreuse, j’ai décidé de creuser un peu et de me renseigner davantage sur la psychanalyse. Je me suis louée plusieurs livres à bibliothèque de mon quartier dont un de vos ouvrages, «La connaissance interdite».

J’ai été stupéfaite d’apprendre que vous n’êtes plus psychanalyste, que vous avez même renié cette façon d’aider les gens et que bien sûr, vous préconisez d’autres approches.

Comme je me reconnais beaucoup dans ce que vous écrivez et que je me doute fort bien que mes problèmes actuels ont pris racine dans mon enfance, je vous demande de m’éclairer, à savoir quelle sorte de thérapie je devrais entreprendre pour me libérer de ma douloureuse névrose une fois pour toute.

Dans vos ouvrages les plus récents, vous faites référence à Konrad Stettbacher et à sa thérapie des quatre pas. J’ai réservé son livre «Pourquoi la souffrance», que je lirai sous peu. En naviguant sur Internet, son nom m’a ammené à un site concernant la thérapie primaire. Je crois aussi que vous préconisez la thérapie globale. Que dois-je choisir?

Je dois vous mentionner que toutes ces approches semblent plutôt européennes. Je vis au Québec (Canada) et bien sûr, je veux entreprendre une thérapie dans ma région.

Merci de considérer ma demande et félicitations pour votre parcours exceptionnel.

Réponse de Brigitte:
Le contentement de votre psychiatre en vous confortant dans la direction d’une psychanalyse doit quelque peu vous faire douter de l’efficacité des méthodes psychiatriques.
Madame Miller ne préconise aucune sorte particulière de thérapie, c’est pourquoi elle a conçu la liste FAQ, afin que nous puissions avoir tous les repères nécessaires pour trouver le meilleur thérapeute, cette liste se trouve sur son site.
Bonne continuation.
BO