Le petit garçon de 2 ans qui a succombé aux coups

Le petit garçon de 2 ans qui a succombé aux coups
Thursday 05 June 2008

Comment une chose pareille peut elle encore arriver à notre époque ?

Combien d’enfants morts sous les coups des adultes il faudra à tous ces magistrats, policiers, politiciens, ect pour enfin protéger un enfant de la folie de certains adultes ?

Combien de temps leur faudra t’il à tous pour sortir de leur déni, ouvrir les yeux et cesser de laisser des enfants innocents mourir sous les coups de leurs bourreaux

Ils le savaient, ils savaient que cet enfant était en danger ! Ils le savaient et pourtant….ils l’ont remis à ses bourreaux “faute de preuve” disent ils, et ce petit bout est mort d’avoir été frappé avec une extrême violence.

Je ne peux m’empêcher de pleurer en vous l’écrivant parce que ça a du être terrible pour ce petit bout de 2 ans, terrible et terrifiant ! Mon Dieu, comment peut on tolérer ça !

Combien ?

Par Stéphanie LEROUGE AFP – Mercredi 4 juin, 19h45
MELUN (AFP) – Enzo, le petit garçon de 2 ans qui a succombé samedi, à Nemours (Seine-et-Marne), aux coups assénés deux jours durant par le concubin de sa mère, avait été hospitalisé le 19 mai et fait l’objet d’un signalement, avant d’être rendu à sa mère faute d’éléments prouvant la maltraitance.

“Enzo, qui avait fait l’objet d’un signalement, a été remis à sa mère, et deux jours après il est décédé”, a amèrement constaté mercredi le procureur de la République de Melun, Serge Dintroz.

“Parmi les médecins, les magistrats, les policiers, c’est un sentiment d’échec terrible”, a-t-il souligné au cours d’une conférence de presse destinée à répondre à toutes les questions soulevées par cette décision “qui était peut-être critiquable”.

Le concubin, un maître-chiens de 27 ans, et la mère, âgée de 23 ans , ont été mis en examen lundi et écroués, respectivement pour “coups mortels sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité” et “violences volontaires aggravées”, et pour “complicité de coups mortel aggravés” et “non-empêchement de crime”.

D’après leurs aveux, Enzo, rendu à sa mère le 29 mai après qu’une mesure d’éloignement eut été prononcée le 21, a subi deux jours durant de la part du concubin, sans que sa mère n’intervienne, des gifles, des coups de pied, des coups portés avec des objets, notamment une laisse, jusqu’à son décès le 31 mai vers minuit.

Le suspect aurait expliqué aux policiers du commissariat de Nemours avoir frappé l’enfant comme il frappait ses chiens. “Il a dit: “j’ai voulu le faire obéir, comme je le fais avec mes chiens”, a rapporté M. Dintroz.

Le 18 mai déjà, Enzo avait été frappé par le concubin de sa mère, “cogné par terre et contre les meubles de la salle de bain”, selon le procureur.

Emmené le 19 à l’hôpital à l’initiative de sa nourrice, il fait le 21 l’objet d’un signalement transmis au procureur via le Conseil général. Les médecins évoquent une boiterie, la présence d’hématomes, une “suspicion de maltraitance”.

La mère, elle, “couvre” son compagnon et parle d’une “chute dans l’escalier”.

Le parquet de Fontainebleau, compétent pénalement sur la zone de Nemours, ouvre une enquête confiée à la brigade des mineurs de la Sûreté départementale, tandis que le parquet de Melun, compétent pour les mineurs, prononce une mesure d’éloignement, et l’enfant reste à l’hôpital.

“Le 29 mai, compte tenu des éléments recueillis, les deux parquets décident de ne pas donner suite”, explique M. Dintroz.

L’enquête n’a pas permis de conclure à des maltraitances, faisant apparaître crédible l’hypothèse d’hématomes dus à une chute, le garçonnet étant décrit comme “turbulent, casse-cou, cascadeur”. Le parquet de Fontainebleau décide de ne pas poursuivre pénalement, et celui de Melun de remettre l’enfant à sa mère.

“La mère, en mentant, a préféré protéger son concubin plutôt que son enfant”, déplore M. Dintroz.

Les enquêteurs de la Brigade des mineurs n’ont semble-t-il pas repéré le caractère “violent” du concubin, chez qui la jeune femme s’était installée quelques jours seulement avant les premiers coups. Cet aspect violent, évoqué par le voisinage, ne serait apparu, selon M. Dintroz, “que dans le second temps de l’enquête”, après le drame.

AM: Quelle honte pour toutes les personnes impliquées! A mon avis, notre époque n’est pas plus humaine que les précédentes. Elle est même sans doute pire parce qu’aujourd’hui on dispose des informations pour savoir qu’un enfant n’est ni un robot, ni un chien pour apprendre l’obéissance. Qui représente encore la Grande Justice en France?